Je faisais la même remarque dernièrement : sur Internet, on en apprend tous les jours (et ça valait le coup de le redire). D'ailleurs (et j'espère que ça va durer encore longtemps); d'ailleurs, disais-je donc avant d'être brutalement interrompu par moi-même, je n'ai de cesse de reporter ici même dans le Foreground le contenu de mes trouvailles WorldWideWebesques.

Ainsi donc le 2 octobre 2006 sera décerné le "prix de l'humour politique". Fondé en 1988 avant de s'interrompre en 1997, le principe en a ensuite été repris après l'élection présidentielle de 2002 par le Press Club de France qui en a d'ailleurs profité pour le renommer en "prix Press club, humour et politique". Il récompense les hommes politiques ayant prononcé la phrase la plus drôle de l'année (que ce soit une phrase réfléchie puisant dans le comique de situation ou une bêtise directement pronononcée sans jamais avoir atteint le cerveau).

Alors pour les feignants, voilà une compilation de mes petites phrases préférées.

  • 2006, Dominique de Villepin en pleine crise du CPE : "Ils vont s'apercevoir que je suis assez con pour aller jusqu'au bout."
  • 2005, Jean-Pierre Raffarin : "Les veuves vivent plus longtemps que leurs conjoints."
  • 2004, Roselyne Bachelot "La moitié du nuage d’ozone qui sévit dans la région parisienne est d’importation anglaise et allemande."
  • 2003, François Goulard : "Cette semaine, le gouvernement fait un sans faute; il est vrai que nous ne sommes que mardi."

Et pour finir la meilleure, Christine Deviers-Joncour "Pour ce que j'avais à faire, je n'avais pas besoin de diplôme." hahahaha, tu m'étonnes.
Finalement le seul regret, pour nous autres anglophiles, c'est qu'aucune place n'ait été faite pour le mirifique Win, the 'yes' needs the 'no' to win, against the 'no' de notre ami J.P. Raffarin.

Jérémie, attendons le 2 octobre

Source :
Wikipédia